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Ambre et sa vie de tourment et autres
5 janvier 2009

chapitre 3

Chapitre 3. Après trois jours de course à cheval, Ambre pouvait enfin voir les forets de la Charente Maritime. Rien ne semblait avoir changé, lorsqu’elle observa autour d’elle à son arrivée. Elle fut accueillie par Diane qui était rayonnante. Elle avait maintenant atteint l’âge de 21 ans. Son corps de petite fille avait disparut et avait laissé place à un corps de jeune femme. Sa poitrine était mise en valeur par un corset qui affinait également sa taille. Ses longs cheveux blonds avaient été rabattus en arrière pour former un chignon. Quelques mèches s’étaient échappées et volaient autour de son visage qui était devenu plus fin. Ses yeux bleus étaient emplis de larmes. Ambre ne put résister à ce touchant spectacle et alla serrer sa sœur dans ses bras, où celle-ci ne put retenir ses larmes. - Oh ! Tu m’as tellement manqué. Diane avait la voix qui sanglotait. Ton absence a été longue à supporter. Ambre regarda sa sœur qui avait le visage inondé de larmes. - Tu crois que j’aurais laissé ma grande sœur aux mains de n’importe qui ! Ambre rit et redonna le sourire à sa sœur. Au fait, que fais-tu là ? Je n’avais pas prévu mon retour. - Lorsque le jour de ton anniversaire est passé. Je me suis dit, qu’il fallait que j’aille guetter ton retour. Et me voilà ! Ambre lui sourit et la pris par l’épaule. Elle la fit monter en amazone devant elle sur son cheval et rentrèrent chez elles. Ambre fut accueillie à bras ouvert par ses parents qui furent troublés par l’apparence de leur fille. - Vous avez vraiment changé mon fils, dit son père étonné. - Vous savez qu’il le faut bien père ! Elle pensa que Matthiew devait avoir changé lui aussi. Il serait peut-être rentré maintenant ? - Dites-moi père ! Est-ce que Matthiew est rentré ? - Oui. En ce moment, il se trouve chez lui. Vous pouvez vous y rendre, si vous le désirez. Ambre ne se le fit pas dire deux fois, car après avoir déposé ses affaires, elle se dirigea vers le château du duc de Permele. Elle ne pouvait s’empêcher de se remémorer les souvenirs de son enfance, à chaque fois qu’elle regardait autour d’elle. Chaque parcelle de terre lui rappelait une partie de son passé. Elle se précipita vers le large escalier en pierres, où elle monta les marches quatre à quatre. La porte s’ouvrit sur un domestique qui avait des cheveux blancs. Celui-ci la fit entrer dans un grand salon où se trouvait le duc de Permele, assit dans un fauteuil en toile de couleur rouge, en train de lire un livre. Il le reposa aussitôt qu’il vit Ambre. Il se leva et vint à sa rencontre. Depuis qu’elle ne l’avait pas vu, elle le trouva changé. Ses cheveux bruns avaient pris une couleur poivre et sel, son visage avait gagné quelques rides au niveau de ses yeux et de son front. Mais, ses yeux noisette pétillaient toujours de malice, même quand il prenait un air sévère. Le duc lui sourit et fit apparaître ses dents blanches. Il la fit s’installer dans un autre fauteuil en face du sien. - Votre retour me ravit. Il y a si longtemps que nous nous sommes vus. Vous avez beaucoup changé durant votre séjour. Ambre prit le verre de vin que l’on venait de lui apporter et en but une gorgée. - Il faut bien que nous grandissions, dit-elle en soupirant. Il est vrai qu’il est loin le temps des bêtises que nous faisions avec Matthiew. Maintenant nous sommes devenus des hommes. - Quels chenapans vous étiez tous les deux ! Vous souvenez-vous de notre cuisinière ? Vous vous amusiez à lui voler ses ingrédients. Et on la voyait toujours courir après vous dans les couloirs. La main posée sur le pied de son verre, Ambre se mit à rire en se remémorant cette image. Elle fut accompagnée par le duc, lorsque son regard croisa le sien. Ils s’interrompirent lorsqu’ils entendirent une voix venant de l’entrée. Elle tourna la tête dans cette direction et vit un grand homme brun. Ses yeux noisette lançaient des éclaires, sa mâchoire était contractée. Il avait les mains posées sur les hanches. - Père ! Qu’est ce que ce vacarme ? Il regarda Ambre avec froideur et détourna son regard vers son père. Je vous avais dit pas de visite. Et qu’il fallait que vous vous reposiez ! - Je ne suis pas encore trop âgé. Cessez de me parler comme si j’étais malade. Ambre alternait son regard entre Matthiew et le duc. Que lui était-il arrivé ? Pour qu’il s’inquiète de la sorte ! Il ne lui avait même pas adressé un sourire ! - Bonjour Matthiew, dit-elle solennellement. Celui-ci la regarda avec surprise. - C’est normal que tu ne me reconnaisses pas ! Après sept ans de séparation. Tu sais que moi non plus je ne t’ai pas reconnu tout de suite. Tu as drôlement changé. Il avait gardé un regard impassible lorsqu’il lui adressa enfin la parole. - Oh ! Excuse-moi mais, tu as drôlement changé. Que je ne t’avais pas reconnu ! Sa voix semblait contrariée mais, Ambre ne s’en formalisa pas. - J’ai pourtant crut qu’avec cette grande amitié qui nous lié, nous nous serions reconnu au premier regard. Mais, ce n’en a pas été le cas, dit-elle amusée. Elle remarqua que Matthiew n’avait pas rit à sa plaisanterie. Pourtant ! Quand ils étaient petits, il riait même quand ce n’était pas drôle et cela dans le seul but de ne pas la vexer. Peut être est ce à cause de ce qu’il avait vu lorsqu’il était sur-le-champ de bataille ? Autant ne pas continuer à discuter avec lui, son attitude lui montrait qu’il était préoccupé. - Eh bien ! Je vous remercie de votre accueille monsieur le duc. Mais, je dois prendre congé. Celui-ci lui adressa un sourire quand elle partit mais Matthiew ne lui donna qu’un simple signe de tête. Quand elle remonta sur Panache, elle décida de se changer les idées. Elle monta sur son dos où elle remarqua avec amusement qu’il était maintenant plus simple de monter sur son dos depuis qu’elle avait grandi. Ambre n’était pas pressée. C’était la raison pour laquelle, elle faisait avancer son cheval au pas. Mais, lorsqu’elle vit l’entrée des bois, elle le fit partir au galop. Car elle savait que Panache en avait besoin après sa si longue absence. Comme à chaque fois, elle voyait défiler les arbres mais, son attention fut attirée par un reflet de soleil. Oui, ça ne pouvait qu’être la cascade ! Ses soupçons furent justifiés lorsqu’elle entendit le grondement de l’eau et lorsqu’elle l’aperçut enfin. Elle descendit de cheval et l’attacha à un tronc près du petit étang. Elle regarda attentivement le bouillonnement de l’eau et vit la fumée qui montait au ciel. Elle pensait qu’elle pourrait très bien y plonger. Matthiew semblait trop occupé pour s’occuper de cet endroit et de plus la température de ce mois d’octobre était excessivement haute. Elle commençait à lui peser avec ses larges vêtements. Elle les retira donc, son bandage avec et plongea dans la petite étendue d’eau. Elle put enfin se détendre, car le liquide frais lui permit de se reposer les muscles, c’était la première fois que son corps de femme évoluait dans un territoire connut. Ambre était en train de nager, lorsqu’elle entendit des voix. Il ne fallait surtout pas qu’on ne la découvre ! Ce serait une gêne pour elle-même mais, surtout pour ses parents. Elle sortit alors de l’eau, prit ses vêtements qui étaient sur un rocher et détacha son cheval pour le mener dans une grotte, derrière l’eau de la chute. Elle avait eu juste le temps de remettre son pantalon, lorsque par le côté de la chute, elle vit deux hommes. L’un était petit avec un regard de fouine. Il avait une longue cicatrice qui partait du front, traversait son œil droit et se terminait sur sa joue. L’autre s’était placé du côté de l’eau. Ce qui l’empêcha de le détailler mais, sa voix lui semblait familière. Comme elle n’en était pas sûre, elle préféra l’écouter. - Il faut être très prudent. Car on m’a dit qu’il était sortit. Il faut que… Ambre avait du mal à entendre clairement, car le bruit de la cascade couvrait leur voix. Mais, elle comprenait quelques morceaux de phrases. - Il faut absolument se débarrasser de lui. C’était difficile de pouvoir reconnaître la personne à qui elle appartenait, car ils étaient trop éloignés. L’autre prit la parole avec un sourire aux lèvres. - Comment voulez-vous que je le fasse ? - Comme cela vous amuses ! Vu les échos que j’ai de lui, il va découvrir que… Vous devez faire cela vite et discrètement. Surtout ne le loupez pas. Il s’agit de notre vie. Ambre vit le petit homme s’incliner et partir. Elle était sur le point de sortir, lorsqu’elle vit une ombre se profiler devant l’eau de la chute. Elle espérait que ce n'était pas le mystérieux homme ! Si c’était le cas, il ne faudrait pas qu’il découvre sa cachette. Etant donnée ce qu’elle avait entendu. Heureusement pour elle, la silhouette disparut. Elle pouvait enfin respirer normalement. Quand elle s’approcha de l’eau, elle sentit des gouttes couler le long de sa poitrine nue. La peur lui avait fait oublier sa tenue. Avant de passer sur le côté de la cascade, elle enveloppa sa large poitrine sous un long bandage blanc, qu’elle arrivait maintenant à serrer comme il fallait. Ses seins prenaient toujours un certain volume mais, ils étaient moins épais. Par-dessus, elle enfila une large chemise blanche qu’elle attacha grâce à deux lanières placées au niveau du col. Elle prit les rennes de Panache et l’entraîna hors de la grotte, remit ses bottes, monta sur son cheval et partit au galop. Il fallait vraiment éclaircir ce point. Si quelqu’un était tué, elle s’en voudrait d’avoir était au courant et de n’avoir rien fait. Elle arriva aux écuries et ramena Panache à son box. Elle prit des brosses et des sceaux remplis d’avoine. Elle retira la selle du dos de son cheval et commença à le brosser. Cette journée était tout à fait étrange ! Matthiew qui avait un drôle de comportement, puis cet assassina. Il fallait qu’elle face quelque chose ! Mais, quoi ? Elle était en train de nourrir Panache, lorsqu’elle entendit des pas venir vers elle. Heureusement par prudence, elle avait gardé son épée, car dans l’ombre, elle remarqua un poignard briller à la lumière des rayons de soleil. A son tour, elle sortit sa lame de son fourreau. - Allez-y ! Si vous n’avez pas peur de mourir. Ambre avait pointé sa lame dans la direction de la silhouette. Celle-ci se précipita vers elle mais, l’individu fut stoppé par l’étalon noir qui s’était mit devant Ambre et s’était cabré. Par peur l’homme préféra s’enfuir. Elle se mit à rire lorsqu’elle le vit courir à toutes jambes. Elle rangea son épée et caressa le museau de son cheval qui s’était rapproché d’elle en lui donnant quelques petits coûts de tête sur son épaule. - Merci beaucoup. Tu mérites vraiment que je te donne une ration de plus. Ambre joignit le geste à la parole et lui remit de l’avoine dans son box. Celui-ci hennit et commença à manger. Ambre quitta les écuries et regarda le ciel. Celui-ci commençait à s’assombrir et le soleil se cachait derrière le bâtiment qui servait de salle d’armes. Ce fut un signe, car elle s’y précipita et découvrit la salle comme elle était avant. Elle retrouvait le vieux mannequin, les épées d’entraînement qu’elle utilisait avec Matthiew, quand ils étaient petits. Même les vielles armes étaient restées enfermées dans l’armoire. Ambre sortie son épée et commença à frapper le mannequin. Cela lui rappelait les duels qu’elle faisait avec Matthiew. Il lui avait tellement manqué pendant leur séparation ! Pourquoi à son retour, son sentiment avait-il changé ? Même en le revoyant, elle ne ressentait ni amitié, ni amour. Il y avait quelque chose d’étrange ! Ambre sursauta lorsqu’elle entendit une voix l’appeler. Celle-ci lui était familière. Au bout de quelques secondes, elle reconnut la voix de l’homme inconnu de la cascade. Elle était inquiète, car elle se souvint qu’il avait donné l’ordre à ce qu’une personne meurt. Et elle avait été menacée ! Oh non ! C’était donc elle la cible ! Prise de colère Ambre se retourna épée en main. Mais, ce qu’elle découvrit la surpris. C’était Matthiew qu’elle vit en face d’elle, tenant une épée à la main. - Eh bien ! Je vois que tu es déjà prêt. J’espère que tu t’es amélioré. Il était froid ! C’était évident s’il voulait la tuer. Elle le vit se mettre en position de combat, elle fit de même et le duel commença avec rapidité. Chaques coups de Matthiew étaient rapides et précis mais, elle le sentait peiner sous ses assauts. C’était étrange ! Lui qui employait souvent des bottes, il ne le faisait pas. Après quelques parades, Matthiew perdit son épée et là ! En une fraction de seconde, Ambre vit la paume droite de sa main qui ne possédait pas de cicatrice. Cela expliquait tout ! Alors c’était un imposteur et de peur qu’elle le découvre. Il avait voulut la faire tuer. Mais, où était Matthiew alors ? Il fallait qu’elle le découvre sans que cet homme ne lui fasse du mal. De sa chambre, Ambre aperçu une lumière se déplacer dans l’obscurité de la nuit. Elle regarda par l’une des grandes fenêtres et découvrit, grâce à la lueur qui illuminée le visage de l’individu, celui de l’imposteur qui se déplaçait dans les bois. Que pouvait-il bien faire à 11 heures du soir ? Peut être faudrait-il qu’elle le suive ? Il la conduirait peut être auprès de Matthiew ? Elle sortit sans bruit de chez elle et suivit l’imposteur sans se faire repérer. Il la mena dans une grotte. Elle descendit de cheval et demanda à Panache d’aller se cacher. Elle frôlait les murs pour ne pas être vue. Elle était à l’angle d’un croisement lorsqu’elle entendit la voix de l’homme. Elle passa sa tête dans la direction d’où venait la voix. Et découvrit l’imposteur se tenant debout devant une porte en bois. - Alors ! On ne s’ennuie pas trop ? Il se mit à rire. Ne vous inquiétez pas. Ce sera bientôt finit pour vous. Mais, il faut d’abord que je m’occupe de lui. Ce sera bientôt fait. Il referma la petite fente par laquelle, il parlait au prisonnier, puis il partit. Ambre eut juste le temps de se faufiler dans une fente de la paroi, lorsque l’homme passa. Elle le regarda furtivement s’éloigner. Lorsqu’il fut enfin partit, Ambre se précipita devant la grande porte en bois. Même si ce n’était pas Matthiew, il fallait secourir cette personne, car comme elle, il risquait de mourir. Elle tira lentement la petite poignet qui ouvrait la fente. Elle ne pouvait rien voir à cause de l’obscurité qui englobait la pièce. Ambre ne comprenait pas. Il n’avait tout de même pas parlé tout seul ? Non, il devait y avoir quelqu’un ! Elle se retourna et observa tout autour d’elle pour trouver une clé. S’il y en avait une ! Son attention fut attirée par un trousseau qui était accroché au mur près du croisement. Elle se précipita dessus et revint aussitôt. Elle essaya plusieurs clés et réussit enfin à trouver la bonne. Elle ouvrit la porte et malgré le jet de lumière venant du couloir, elle ne vit toujours personne. Encore plus étrange ! Elle entra et la porte se referma derrière elle. Ambre se retourna vivement et découvrit une haute silhouette se dresser devant elle. De peur, elle préféra reculer mais, le lit qui se trouvait derrière, la déséquilibra et la fit tomber. L’ombre était devenue plus imposante mais, Ambre prit son courage à deux mains et se redressa en déclarant d’une voix qui se voulait ferme. - Si vous voulez me frapper, faites-le. Mais, vous ne pourrez pas sortir d’ici. J’étais venue vous aider. Une voix grave et douce lui répondit. - Je ne voulais pas vous faire peur. Vous savez. Vu ce qu’il m’attend. Mieux vaut être prudent. Il s’approcha d’elle avec un pas lent et là son visage passa sous un rayon de lune passant à travers une fente dans la paroi. Elle vit deux grands yeux noisette rehaussés par de larges sourcils. Son visage était carré, ses lèvres dessinaient un sourire. Cette tête ne lui était pas inconnue. Une image du visage de Matthiew adolescent vint se superposer sur celui de l’individu. Oui ! C’était lui. C’était enfin lui ! Elle se hasarda tout de même à prononcer son nom. Celui-ci la regarda avec surprise et elle reprit avec le sourire. - J’ai tant changé que cela ? - Mais, c’est que je ne vois pas votre visage. Approchez-vous de la lumière. Elle obéit sans plus attendre. Elle entendit un petit rire rauque et Matthiew lui répondit. - Effectivement, tu n’as pas beaucoup changé. Aub ! Il la prit dans ses bras en la serrant contre son cœur. Ambre sentit son corps fondre au contacte de ses bras. Son cœur, lui ne pouvait s’empêcher de résonner de plus en plus fort dans sa poitrine. Elle croyait réellement que ses sentiments pour lui n’existaient plus. Mais, tout au contraire son amour était devenu plus fort encore. Sentant que son corps allait répondre à celui de Matthiew, elle préféra se dégager. Encore troublée, Ambre reprit. - Il faudrait peut être que nous sortions d’ici ! Avant que l’on ne remarque mon absence. Et que l’imposteur vienne se débarrasser de nous. - Oui. Ce serait plus prudent. Ambre encore troublée par la proximité de son ami se pressa pour sortir de la pièce. Dès qu’elle le vit apparaître à la lumière, elle fut impressionnée par son allure. Il était plus grand qu’elle, il avait de larges épaules. A ses yeux, Matthiew était vraiment devenu un bel homme. A côté, elle se sentait toute petite. Quand elle le regarda, il arbora un large sourire qui la décontenança. Il parla d’une voix grave et douce qui la troubla. - Même si tu as gardé ton visage d’en temps. Tu as tout de même changé. Ses yeux reflétaient sa joie de la revoir. Ambre fut interrompue dans son admiration, lorsqu’elle entendit deux voix qu’elle connaissait. Surprise, elle se retourna et découvrit l’imposteur et le petit homme à la cicatrice. Tous deux avaient le sourire aux lèvres. - Vous avez voulu nous faciliter la tache en vous réunissant ? L’individu ne pouvait s’empêcher de rire. - Arrêtez donc de rire ! Ce n’est pas à vous deux, que vous allez réussir à vous en sortir. Ambre entendit la voix grave de Matthiew lui répondre. - Tu aurais dut te méfier, car ils sont plus de deux. Au son de sa voix, elle se retourna et le découvrit maintenu par deux autres hommes qui lui bloquèrent les mains dans le dos. Ils furent conduis à la rivière, Ambre sentait sa fin devenir proche mais, ce qui la faisait paniquer c’est qu’elle serait accompagnée de son ami. L’individu l’entraînait avec force près du bord. Il tenait dans sa main un petit poignard. Il lui montra l’eau et dit. - Tu vois ! Tu seras le premier à y être jeté. La raison en est que je déteste perdre et que je hais les petites fouines dans ton genre. Il était sur le point de la pousser mais, mais elle l’arrêta en posant une question. - Pourquoi faites vous cela ? - Pour mon père. L’homme que vous avez mis en prison à cause d’un vol de bijoux. et qui y est mort par votre faute. Maintenant cessez donc de parler. Il allait la pousser lorsqu’il retint son geste. - Ah oui ! C’est vrai. J’oubliais le plus important. Il enfonça la lame du poignard dans la cicatrice d’Ambre qui se plia en deux à cause de la douleur, et ce fut le trou noir lorsqu’il la poussa dans l’eau. Ambre se réveilla au bord de la rivière avec aucun souvenir sur qui elle était, ni sur la raison pour laquelle, elle était habillée en homme. La seule chose dont elle était sûre, c’est que sa hanche la faisait souffrir. Hors de l’eau, elle découvrit un grand cheval noir arriver auprès d’elle pour l’accueillir. Elle ne comprit pas pour qu’elle raison son instinct la poussait, à faire confiance à cet animal. Elle monta sur son dos, car elle pensait que seul lui pourrait l’aider à retrouver sa vie passée. L’animal s’éloigna de la rivière et se retrouva rapidement sur de petits chemins qui les menèrent rapidement sur une route principale. Ambre ne le savait pas, mais ce cheval noir était en vérité son étalon noir Panache et celui la conduisait dans la direction de Paris. Mais aucun des paysages qu’elle traversait ne lui permettait de se rappeler le voyage de retour qu’elle avait réalisé quelques jours plus tôt.
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Commentaires
E
Je te félicite pour cette histoire j'ai adorée la lire !!!<br /> <br /> <br /> Emelyne(Bsx)
Ambre et sa vie de tourment et autres
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